Bien après quelques milles, des baleines, dauphins , des vagues, des incidents divers, nous fatiguons un peu, je fini même par vraiment vouloir arrêter.
Les îles se gagnent, c’est probablement vraie. Mais le prix me paraît aujourd’hui trop important.
Tant d’effort pour si peu de récompenses et de bons moments. L’anxieté gâche mon voyage, si le vent, si la drisse, si le moteur, des si sans réponse qui me scient le moral.
La nuit tout les bruits m’appellent, je ne profite pas du ciel pur et étoilé de la beauté de la mer, il faut agir.

Roy, depuis lady Musgrave où mon moral a été gravement atteint. Arriver dans le premier lagon du voyage et ne pas pouvoir y entrer car trop fatigué et trop anxieux et des conditions de visibilité trop mauvaise. Il faut accepter l’aventure et les risques pour cela il faut que je reprenne pied, impossible là sans une sérieuse reprise en main.
Puis retour à Yeepon, ça prend du temps et pas de repos, un moteur révisée , une montée au mât puis départ pour Départ pour Percy island.
En fait nous resterons deux jours autour de the Keppels, j’essaye la grand voile et la drisse mais la rupture de la polie par un force 5 avec des rafales de 25 noeuds m’ont fait perdre toute insouciance.Je passe ma journée dans ma couchette à me reposer.

Le lendemain une promenade, un repas du vin , une discussion avec l’homme au bateau rouge et jeny sa femme me redonne de bôme au cœur.Il serait dommage de laisser tomber après avoir remonté toute la partie compliquée de la côte Est de l’Australie et alors que j’arrive dans la partie la plus intéressante… plus de barre, plus d’escale , un vent plus clément en dépit du fait que le vent dominant de nord à compter de début novembre n nous sera plus favorable.
La solution est dans le rétablissement de ma perception optimiste du monde, un peu de méditation, un peu en fait quelques heures et j’ai remis mon cerveau à l’endroit.
Il serait dommage de laisser tomber après avoir remonté toute la partie compliquée de la côte Est de l’Australie et alors que j’arrive dans la partie la plus intéressante… plus de barre, plus d’escale , un vent plus clément en dépit du fait que le vent dominant de nord à compter de début novembre n nous sera plus favorable.
Puis on part, je réussi à convaincre qu’une nuit de navigation est plus raisonnable que de s’arrêter à l’ancre, une peur que je dois maîtrisée reste celle des vagues qui déferlent et avec le vent d’Est sur port Clinton se sera le cas.. Avec des courants dues aux marées de printemps pouvant atteindre 6 noeuds je n’ai pas envie de m’y frotter dans des conditions inconnues.
Il restera à naviguer par 15 20 noeuds de vents pour 10 noeuds annoncés’ le vent est permet de faire un près à 60 , de toute façon je vais bientôt découvrir que si je règle correctement les voiles Sagacious est particulièrement stable même avec rafales.
Sinon ça va aller il reste à revoir la drisse de grand voile qui après la montée au mât mérite d’être changée.
Araignée de soir espoir
Garder le moral et se reposer